Publié dans Société

Mialy Rajoelina à Manakara - De multiples activités en l'honneur des femmes 

Publié le dimanche, 06 mars 2022

Chose promise, chose due. Une délégation conduite par la Première dame Mialy Rajoelina s'est rendue à Manakara hier à l'occasion de la Journée internationale de la Femme. Cette capitale de Fitovinany était censée accueillir la célébration nationale du 8 mars de cette année, mais les intempéries ont changé la donne. Les festivités auront finalement lieu à partir de ce jour à Antsirabe. Pour honorer les femmes de Manakara qui se sont préparées pour cet évènement, la Première dame a assisté aux multiples activités de la journée d'hier.

Le reboisement à Antsary Manakara en faisait partie. Ainsi, des milliers de jeunes plants de paulownia, bambou, coco, raphia, acacia, eucalyptus ainsi que des arbres fruitiers ont été mis en terre dans la matinée d'hier. Cet événement a été réalisé en collaboration avec le ministère de l'Environnement, celui de la Population et le groupe Imperial Tobacco. « Les impacts du changement climatique se font sentir à Madagascar, dont l'inondation dans la Capitale, la sécheresse dans le Sud ou encore les cyclones intenses 

qui se sont succédé. La partie Sud-est de l'île en est gravement affectée », reconnait l'épouse du Président de la République. Ainsi, le reboisement symbolise la participation active dans la préservation de l'environnement et la lutte contre le changement climatique. 

Par ailleurs, la délégation a visité le projet pépinière, visant l'autonomisation des femmes. Celles-ci participent au développement des centres de production de semences, que ce soit pour les produits alimentaires tels que le riz et la patate douce ou encore les produits d'exportation comme le café, le litchi, la vanille et le girofle. Pour ce faire, l'association des femmes brillantes bénéficiera d'une formation et d'un encadrement assurés par la société Sahanala et ce pour le long terme, en collaboration avec le ministère de l'Environnement et celui de l'Agriculture. Mialy Rajoelina et son équipe ont ensuite visité le village d'Ampandriamborona, où 20 maisons ont été construites suivant les normes paracycloniques. Les habitants ont reçu, à l'occasion, des matelas, vivres ainsi que des lampes solaires « Hazavana ho anao ». Pour sa part, l'ambassade de Suisse a remis des foyers améliorés. Parallèlement à cela, le lycée Sileny Paul situé à Manakara dispose désormais d'un centre d'accès à Internet grâce au partenariat entre l'association Fitia et Orange Madagascar. Depuis l'année 2011, 25 centres de ce genre ont pu être mis en place dans tout Madagascar. 

En outre, la présidente de l'association Fitia n'a pas manqué de constater de visu les activités entreprises au sein des cliniques mobiles. La prise en charge médicale des femmes et des enfants constitue, rappelons-le, une priorité en cette célébration du 8 mars. Toutes les prestations sanitaires, depuis les dépistages jusqu'aux soins généraux et spécifiques, en passant par la vaccination, se font gratuitement dans ces cliniques mobiles. L'opérationnalisation de celles-ci résulte du partenariat entre ladite association et le ministère de la Santé publique, sans oublier les partenaires techniques et financiers. A cet effet, la caravane de la santé, comprenant 7 cliniques mobiles, a quitté Antananarivo le 2 mars dernier pour rejoindre les Régions d'Amoron'i Mania, Vatovavy et Fitovinany. Notons que les sensibilisations contre les violences basées sur le genre figurent parmi les activités menées en parallèle avec la caravane médicale.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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